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Les frontaliers dans le Chablais

 

Les frontaliers sont des personnes habitant dans un pays et travaillant dans un autre. Ils vivent donc très souvent près d’une frontière. Le Chablais étant géographiquement très proche de la Suisse, de nombreux frontaliers y habitent et vont travailler quotidiennement du côté Helvétique du lac Léman. Leur nombre croissant prouve que leur situation est intéressante. En effet, entre 1998 et 2012, le nombre de frontaliers a pratiquement doublé, passant de 134 982  à 264 741. Près de 25 % de ces frontaliers travaillent à Genève où ils représentent près de 17 % des personnes en activité. L'augmentation des flux de frontaliers a été continue et importante suite aux accords de libre circulation de 2001. 52,3 % des frontaliers travaillant en Suisse sont français, et viennent majoritairement de la Haute-Savoie. Environ un employé sur dix est un frontalier dans le département.

 

 

L’accès au travail en Suisse est cependant règlementé. Un travailleur désirant travailler de l’autre côté de la frontière doit posséder un permis G (autorisation frontalière de travail).

Si la Suisse attire tant de travailleurs, c’est que ces derniers y voient un avantage économique non négligeable. En 2010, le salaire mensuel brut moyen versé à Genève est de 6 775 francs pour 40 heures de travail par semaine, alors qu'il se situe autour de 2 700 euros brut en France. De plus les frontaliers peuvent bénéficier du taux de change euro/franc favorable au franc. Aujourd’hui, 1€ vaut environ 1,2 CHF (franc suisse).

Aujourd’hui, 1€ vaut environ 1,2 CHF (franc suisse).

 

 

 

 

 

 

 

 

La circulation est l'inconvénient majeur de ce flux frontalier. En effet, étant donné leur lieu de résidence, les travailleurs français n'ont pas vraiment d'autres choix que d'utiliser leur véhicule personnel,  les transports publics et des parkings relais situés en périphérie de la ville. Le trafic au centre-ville et même en périphérie est constamment bloqué surtout aux heures de pointes. L’absence de grands axes de communication, d’autoroutes accentue l’engorgement des routes aux heures de trajet pendulaire. Certains frontaliers préfèrent donc se rendre au travail en bateau. Il existe des bateaux-navette allant d’Yvoire à Genève ou à Nyon, d’Evian à Lausanne…

Quelques trajets des bateaux-navette.

 

 

 

 

L’impact économique de l’activité des frontaliers sur le Chablais est considérable. L’attractivité du statut de frontalier amène de nombreux travailleurs dans la région, développant toujours plus l’activité économique de villes telles que Thonon ou Annemasse. En effet, les salaires souvent plus élevés des frontaliers permettent à ceux-ci d’avoir un meilleur niveau de vie. De ce fait, on dénote aussi une forte augmentation des prix de l’immobilier dans le bassin chablaisien au cours des dernières décennies.

Cependant, la forte croissance du nombre de français travaillant en Suisse, si elle est encore une vérité bien réelle, tend à être freinée (ou rencontre une certaine hostilité) par des partis politiques comme le MCG (Mouvement Citoyen Genevois) qui souhaiterait voir plus d’emplois attribués à leurs concitoyens. Aussi, il devient de plus en plus difficile d’obtenir un travail en Suisse, à moins d’avoir de très bonnes qualifications et un haut niveau d’études (60 % des frontaliers travaillent dans le secteur tertiaire.)

 

territoires.rhonealpes.fr <http://territoires.rhonealpes.fr>
lemessager.fr <http://lemessager.fr>
travailler-en-suisse.ch <http://travailler-en-suisse.ch>
wikipédia (eh oui)
et Linguee pour la traduction.

Une population d’environ 65 000 frontaliers travaille dans Genève et ses environs.

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